Les taux toujours en baisse au mois d’août

Les taux d’intérêt des crédits immobiliers ne cessent de baisser depuis le début de l’année, permettant aux emprunteurs de financer leur projet immobilier avec des conditions exceptionnelles.

La chute des taux continue

Les taux des crédits immobiliers continuent leur baisse et atteignent des niveaux jamais égalés. Inférieurs au rythme de l’inflation depuis 14 mois consécutifs, ils permettent aux emprunteurs de bénéficier de conditions d’emprunt et de renégociation de crédit plus que favorables, en particulier pour les jeunes primo-accédants.

Avec un taux moyen de 1,20 % toutes durées confondues en juillet, nombreux sont les ménages possédant un projet d’acquisition immobilière qui poussent la porte des établissements bancaires. Cet afflux de demandes de souscription provoque d’ailleurs une saturation au niveau des banques, qui prennent du retard sur le traitement des dossiers en cette période de congés estivaux. De ce fait, les délais s’allongent d’environ 1 mois ce qui nécessite de repousser la date de la signature de l’acte de vente pour les futurs acquéreurs. Enfin, les durées de remboursement se maintiennent au plus haut, avec 229 mois de remboursement en moyenne sur l’ensemble des marchés. Concernant les prêts à l’accession, 41,3 % sont sur des durées de 25 ans et plus.

De nouvelles baisses sont-elles possibles ?

Portée par la politique monétaire accommodante de la Banque centrale européenne (BCE) et le contexte international tendu, la baisse des taux pourrait se prolonger au moins jusqu’à l’année prochaine.

En effet, les investisseurs inquiets par la faible croissance en Europe ou la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis trouvent refuge dans les emprunts d’État. Également nommés OAT 10 ans (obligations assimilables du Trésor) ils évoluent actuellement autour de -0,3 %. Par ailleurs, la BCE qui à indiquer de nouvelles baisses des taux directeurs dans les mois à venir n’envisage pas de hausse avant la moitié de l’année 2020. En outre, le taux négatif sur les dépôts des banques auprès de la BCE de -0,4 % incite les banques à prêter pour ne pas être taxées sur leurs liquidités excédentaires. Toutes ces conditions réunies permettent d’estimer que les barèmes des banques pourraient encore baisser à la rentrée. Enfin, selon les spécialistes du crédit immobilier, aucune hausse des taux immobiliers ne se profile avant la fin de l’année, hors événement exceptionnel.

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