Les frais bancaires vont baisser en 2019

En moyenne, les frais bancaires s’élèvent à 215 euros par an selon une récente étude d’un comparateur de banques. Les Français payent donc moins de frais en 2019.

Une promesse tenue

Les établissements bancaires s’étaient engagés en fin d’année dernière auprès du gouvernement à geler leurs tarifs bancaires en 2019. Par ailleurs, on constate même une baisse d’environ 1 % sur les frais bancaires en 2019 par rapport à 2018.

Ces chiffres sont avancés par une étude d’un comparateur de banque parue le 25 mars, qui démontre cette baisse après 3 années consécutives de hausse. En effet, les Français paieront en moyenne 215,10 euros de frais bancaires en 2019 contre 217,3 euros en 2018. Cette légère diminution s’explique par la baisse du prix de la gestion des comptes bancaires sur internet et la stabilisation des frais bancaires du quotidien. Selon l’étude réalisée auprès de 151 banques, de moins en moins d’établissements facturent des frais d’abonnement pour la gestion du compte sur internet. Ainsi, 97 % des banques n’en tirent aucun revenu, contre 89 % en 2018. Pour les 14 banques qui facturent encore ses frais, elles font payer en moyenne 27,7 euros à leurs clients. Par ailleurs, aucune banque en ligne ne facture évidemment ce service.

Les frais de dépassement de découvert quasi-stables

Les frais de dépassement de découvert sont quasi stables en ce début d’année puisqu’ils s’élèvent en moyenne à 72,5 euros, soit une très légère hausse de 10 centimes comparée à l’année 2018. Cette stabilité représente une bonne nouvelle pour les Français, car les dépassements de découvert pèsent pour près d’un tiers sur la totalité des frais bancaires.

Néanmoins, certaines banques en ligne ne facturent pas de commissions d’intervention pour les dépassements de découvert. Concernant les frais des cartes bancaires qui pèsent également près de 30 % de la totalité des frais facturés par les banques, le coût a très légèrement augmenté de 0,2 % et atteint en moyenne 61,45 euros par an. Toutefois, malgré ce gel effectif des tarifs, la vigilance est de mise car les banques pourraient rattraper la hausse en 2020. Mais la pression concurrentielle avec les néobanques et les banques en lignes qui proposent des services quasi-gratuits et la mobilité bancaire qui facilite le changement de banque inquiète les établissements bancaires traditionnels qui pourraient modifier durablement leurs tarifs.

 

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